Derrière son enseigne Eléphant Bleu, le Groupe Hypromat est très engagé, depuis sa création en 1965¹, sur la préservation des ressources en eau. Dans sa croisade de sensibilisation, la visite de Vincent Thiébaut, Député de la 9e circonscription du Bas-Rhin, s’est présentée comme une opportunité d’informer et de renforcer l’action publique.

En dépolluant la mobilité avec un effet sur la préservation des nappes souterraines et en limitant la consommation en eau, les centres de lavage du réseau Eléphant Bleu se portent parmi les acteurs volontaires des politiques territoriales de développement durable.

Yves Brouchet, Directeur Général du groupe, est en ligne avec Vincent Thiébaut sur les enjeux écologiques et milite pour une politique de bon sens avec une approche raisonnée et efficace. Le Député exprime sa volonté d’agir en faveur de l’eau en tant que membre de la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire à l’Assemblée Nationale ; de la Mission d’Information sur la ressource en eau ; de la Commission parlementaire d’enquête relative à la mainmise sur la ressource en eau par les intérêts privés et ses conséquences.

« Nous voyons, dans la rencontre avec Vincent Thiébaut, l’opportunité de renforcer un dialogue de concertation favorable à l’avancée de nos actions militantes respectives : réduire l’impact environnemental de la mobilité, préserver les ressources en eau, gérer l’eau avec raison », Yves Brouchet, Directeur Général d’Hypromat.

1 centre collecte 6 tonnes de polluants par an et restitue plus de 95% de l’eau utilisée

En récupérant 360 g de boue après chaque nettoyage, un centre capte chaque année le poids d’un éléphant en polluants (5 à 6 tonnes). Le réseau, ancré dans les territoires avec 460 centres, lavent plus de 145 000 véhicules par semaine, soit 7,7 millions par an. Il épargne ainsi les nappes phréatiques de 2 800 t de polluants chaque année, parmi lesquels des hydrocarbures et de nombreux métaux lourds². A l’échelle de l’Alsace, les 31 centres Eléphant Bleu, dont 26 dans le Bas-Rhin, en captent 186 t.

Sur chaque point de lavage, les grilles d’évacuation récupèrent plus de 95% de l’eau utilisée. Les boues sont séparées et collectées par des organismes agréés. Les eaux dépolluées sont, elles, redirigées vers les stations d’épuration régionales et réintégrées dans le milieu naturel.

L’activité des centres de lavage s’inscrit dans les objectifs réglementaires de la loi Climat et Résilience, en particulier l’amendement sur la préservation de l’eau, et la Directive européenne où la France est mal placée.

La seule alternative pour dépolluer un véhicule sans nuire à l’environnement est l’utilisation de l’eau dans un centre professionnel, doté d’un système de traitement qui fonctionne comme une mini station d’épuration. Entre le lavage à domicile et le non lavage, des dizaines de milliers de tonnes de polluants ne sont pas récupérés.

En assumant une partie de l’obligation collective de préserver nos ressources en eau, le lavage automobile en station prend une dimension sociétale impérative. Elle est inhérente au fondement même du concept de lavage Eléphant Bleu et des équipements développés par le groupe Hypromat. La voiture est durablement ancrée dans nos vies (cf. étude Insee) et, en attendant de trouver une alternative, l’action à courte terme est d’en réduire l’empreinte environnementale, chacun à son niveau.

¹ Création du lavage haute pression en 1965 et création de l’enseigne en franchise Eléphant Bleu en 1987.
² Métaux lourds présents dans les boues de lavage : phosphore, chrome, nickel, cuivre, zinc, arsenic, cadnium, mercure, plomb.