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Le contrôle technique : un outil public en déshérence

AUTOVISION milite pour de nouvelles mesures visant à renforcer la sécurité routière et à intégrer plus de services publics dans les centres de son réseau. Prenant en compte les dernières évolutions de la société, AUTOVISION soutient principalement 4 axes d’évolution : un contrôle technique annuel des véhicules de covoiturage et des véhicules de plus de 7 ans, un contrôle technique des nouvelles technologies et l’intégration du réseau au Système d’Immatriculation des Véhicules. 

Les  plateformes communautaires de covoiturage sont en pleine expansion et se présentent souvent comme un « réseau de transport ». Elles comptent plusieurs millions d’inscrits en Europe et transportent 1 million de passagers par mois. Pourtant, contrairement aux taxis et aux véhicules de transport en commun, les véhicules de covoiturage ne sont pas soumis à l’obligation d’un contrôle technique annuel.

Pourquoi les usagers du covoiturage n’auraient-ils pas les mêmes garanties de sécurité des véhicules empruntés que n’importe quel autre transport en commun ?

 

Contrôle technique annuel des véhicules de plus de 7 ans

Le parc automobile français continue de vieillir. En 2013, l’âge moyen d’un véhicule était de 8,3 ans, contre 8 ans en 2008 et 6 ans en 1990. Or, le taux de prescription des contre-visites augmente nettement avec l’âge du véhicule. Il passe de 5% pour les véhicules de moins de 4 ans, à 17% pour les véhicules de plus de 7 ans et à 27% pour les véhicules de plus de 10 ans.

En charge d’une mission sécurité routière, AUTOVISION milite forcément en faveur du contrôle technique annuel pour les véhicules de plus de 7 ans.

« La fréquence annuelle du contrôle pour les véhicules de plus de 7 ans est une mesure de bon sens tant pour la sécurité que pour l’entretien du véhicule. D’ailleurs, selon une enquête du GIPA, 40% des automobilistes y sont favorables, 60% en région parisienne. Les détracteurs y voient un handicap pour le budget des ménages alors qu’en réalité ce changement de fréquence n’aurait qu’une incidence de 2,9 €/mois à partir de la 6e année du véhicule (sur la base de 69 € le contrôle). Sans compter l’impact très favorable d’une telle mesure sur  l’emploi », Bernard Bourrier, PDG d’AUTOVISION.

 

Evolution des points de contrôle en corrélation avec les nouvelles technologies

ESP, ABS, régulateur de vitesse, contrôle d’inter-distance entre deux véhicules, EURO 6… Les nouvelles technologies touchant aux organes de sécurité ou anti-pollution se généralisent et équipent de plus en plus les véhicules en série. Pour autant, la réglementation n’en tient pas compte au risque de déconnecter progressivement le contrôle technique de la réalité du parc automobile. Il perd alors de sa pertinence et dévalorise un métier d’utilité publique.

« Il est absolument primordial que le contrôle technique évolue parallèlement à la technologie des véhicules s’il ne veut pas devenir obsolète. Aujourd’hui, beaucoup de composants électroniques sont intégrés à la sécurité active et passive du véhicule et l’automobiliste peut s’interroger sur leur fiabilité. Le contrôle technique est le seul rendez-vous du véhicule où il n’y a pas de facture de réparation à la clé. L’automobiliste doit pouvoir sortir d’un contrôle en étant sûr du diagnostic sécurité, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui car la réglementation ne tenant pas compte des évolutions électroniques, tous les aspects « sécurité » ne sont pas contrôlés. Sans évolution, le contrôle technique perd de sa valeur, sans compter une paupérisation intellectuelle du métier, déconnecté du parc actuel. La conséquence sera un risque évident de transfert du contrôle technique vers le constructeur qui est le seul aujourd’hui à détenir les connaissances et les capacités technologiques. On s’écarte alors de la notion de tierce partie et de la réglementation qui défend un contrôle en toute neutralité », Bernard Bourrier, PDG d’AUTOVISION.

 

Intégration du réseau au Système d’Immatriculation de Véhicules

Les centres de Contrôle Technique ont une mission de service public. Ils sont agréés par les préfectures et, dans le cadre d’une délégation de service public accordée par l’Etat, ils peuvent remplir d’autres missions. Par exemple, au nombre de ces missions, les centres de Contrôle Technique pourraient se charger de délivrer les cartes grises et les plaques d’immatriculation. Cela permettrait aux centres de diversifier leur activité et de décharger les administrations d’un rôle intermédiaire.

En sa qualité de 1er réseau de centres de Contrôle Technique en France et disposant d’un important maillage territorial (1 023 centre au 31/12/13), AUTOVISION attire l’attention des pouvoirs publics sur les avantages de cette possible délégation de service et pose sa candidature pour être intégré au SIV (Système d’Immatriculation de Véhicules).

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